Comment choisir un sophrologue/coach/thérapeute sur saint Paul trois châteaux ?
- bellamybarbara
- 26 juin
- 8 min de lecture
On entend souvent dire qu’il “faut se faire accompagner”. Mais pourquoi, au juste ? Et surtout, vers qui se tourner dans la jungle des professionnels du bien-être ?
Que ce soit en présentiel ou en distanciel, les bénéfices d’un accompagnement sont nombreux et bien connus : améliorer le sommeil, gérer le stress et les émotions, accompagner les enfants comme les adultes, surmonter une phobie, traverser un changement de vie...
Mais face à la multitude de thérapeutes et de méthodes disponibles, une question revient souvent : comment choisir le bon professionnel ? Comment savoir si la personne que l’on consulte saura vraiment nous aider à aller mieux ?
Cet article vous aide à y voir plus clair, pour que votre choix d’accompagnement soit éclairé, aligné, et réellement bénéfique.
Pourquoi faire appel à un accompagnement ?
Il arrive un moment dans la vie où l’on n’arrive plus à avancer seul. Parfois, ce sont nos proches qui nous le font remarquer, parfois ils se contentent de petits signes, ou de silences lourds de sens. Mais bien souvent, c’est nous-mêmes qui sentons, au fond, que quelque chose ne va pas.
Dans ces moments-là, notre premier réflexe est presque toujours le même : on essaye de gérer seul. On se dit “ça va passer”, “ce n’est pas si grave”. Les jours passent, les semaines aussi… et le mal-être reste, parfois plus discret, parfois plus intense.
Il peut arriver aussi qu’on cache ce qui ne va pas, qu’on “mette sous le tapis” ce qui nous gêne, en espérant que cela disparaisse. On fait l’autruche… en espérant que ça passe tout seul.
Mais les émotions non exprimées ne s’évaporent pas. Elles ressurgissent, souvent quand on s’y attend le moins.
Je souhaite partager avec vous un exemple personnel : quand j’étais plus jeune, je me suis étouffée avec un médicament. Je n'arrivais plus à respirer et je devenais bleue. Ma mère m’a sauvée. Aujourd’hui, je vis normalement, sans y penser tous les jours. Et pourtant, à chaque fois que je suis malade, je ne peux pas avaler un cachet. Je demande au médecin des solutions à dissoudre, en poudre ou à croquer. Ce traumatisme est encore là, bien enfoui.
C’est pareil avec :
Les peurs qu’on évite de regarder,
Les décisions qu’on repousse, comme changer de travail ou quitter un partenaire,
Les surcharges émotionnelles vécues par certains parents, qui oscillent entre “je n’en peux plus” et “finalement, j’ai peut-être exagéré”,
Ou encore les personnes Haut Potentiel (HPI), qui s’isolent peu à peu pour se protéger, mais se retrouvent ensuite démunies face aux situations sociales du quotidien.
La vérité, c’est qu’il existe mille raisons de demander de l’aide. Parfois une seule expérience difficile suffit. D’autres fois, c’est l’accumulation de petits chocs émotionnels qui crée une fragilité.
Et dans la grande majorité des cas, lors de la première séance, j’entends cette phrase :“Pourquoi je n’ai pas franchi le pas plus tôt ?”
Mais au lieu de regretter, vous pouvez agir maintenant.
Se faire accompagner, c’est prendre soin de soi.
C’est accepter qu’on ne peut pas tout porter seul.
C’est aussi le rôle du thérapeute, du coach ou du sophrologue : vous aider à mettre des mots sur vos maux, à avancer avec douceur et clarté, même quand vous ne savez pas exactement ce qui ne va pas.
Si vous êtes à la recherche d’un accompagnement dans la Drôme, à Saint-Paul-Trois-Châteaux ou dans les environs, n’attendez pas d’être à bout.
Parfois, une seule séance peut amorcer un vrai changement intérieur.
Comprendre les différences entre les approches thérapeutiques
Chaque thérapeute a sa méthode, sa posture, sa manière d’accompagner. Ce n’est pas qu’il existe une approche meilleure qu’une autre, mais plutôt des outils différents, portés par des personnalités différentes. L’important est de trouver la méthode et le thérapeute qui résonnent avec vous.
Chaque méthode a ses atouts, ses limites, et chaque praticien a choisi la sienne en fonction de ses affinités, de son vécu ou de son parcours personnel.
Mon cheminement personnel
Dans mon cas, j’ai commencé par la sophrologie. Comme beaucoup, je l’avais découverte lors de la préparation à un accouchement. Puis elle est revenue dans ma vie quand j’ai traversé une grave maladie : un sophrologue m’a aidée à surmonter cette épreuve. Alors, quand j’ai voulu changer de vie, la sophrologie s’est imposée naturellement.
J’aimais son côté doux, accessible, respectueux du rythme de chacun. C’est une méthode sans contact physique, qui se pratique debout ou assis, et qui mobilise à la fois le souffle, le corps et le mental. J’ai suivi une formation de deux ans, reconnue RNCP, et je suis aujourd’hui sophrologue certifiée.
Plus tard, la PNL (programmation neuro-linguistique) est venue enrichir ma pratique. Je m’y suis formée jusqu’au niveau Maître Praticien, dans une école certifiée Qualiopi et membre de l’Association Internationale de PNL. Cette méthode m’a permis de mieux comprendre les mécanismes de pensée, les schémas répétitifs, les freins invisibles, et de compléter ma boîte à outils pour accompagner plus profondément mes clients.
Le coaching est ensuite venu compléter mon approche : centré sur l’action, les objectifs, et l’art de poser les bonnes questions. Là encore, je me suis formée dans un cadre structuré, reconnu, avec des exigences professionnelles.
Et les autres méthodes ?
Il existe une grande diversité d’approches thérapeutiques, et cela peut parfois être un peu déroutant de s’y retrouver. Voici quelques exemples pour vous aider à y voir plus clair.
Prenons l’hypnose thérapeutique, par exemple. Dans cette méthode, le praticien guide la personne dans un état modifié de conscience. Le client reste maître de lui-même, mais il est moins actif pendant la séance que dans des méthodes comme la sophrologie ou le coaching. Le thérapeute est généralement plus directif, c’est-à-dire qu’il choisit les suggestions, les images mentales, les scénarios à explorer. Cela dit, c’est une méthode puissante et reconnue, notamment pour les phobies, les douleurs, le stress ou l’arrêt du tabac. Ma fille, par exemple, a été accompagnée en hypnose pour une phobie du dentiste, et cela a été très bénéfique pour elle.
Une autre approche que vous pouvez rencontrer est la kinésiologie. Elle repose sur l’idée que le corps garde en mémoire certains blocages émotionnels ou énergétiques, et que le test musculaire peut aider à les identifier. Le praticien utilise des pressions légères sur les muscles pour établir un dialogue avec le corps et rétablir les équilibres. C’est une approche plus corporelle et énergétique, très appréciée pour libérer des tensions enfouies, souvent de manière douce.
On entend aussi souvent parler de naturopathie, qui est une approche préventive et globale de la santé. Le naturopathe vous accompagne dans l’adoption de meilleures habitudes de vie : alimentation, sommeil, gestion du stress, activité physique, plantes, compléments naturels… L’objectif est de renforcer les capacités naturelles d’auto-régulation du corps. La naturopathie ne remplace pas un traitement médical, mais elle peut le compléter efficacement.
Enfin, il est important de parler des psychologues. Un psychologue est un professionnel diplômé d’un master universitaire en psychologie, inscrit au répertoire ADELI, et il peut proposer des suivis thérapeutiques par la parole (et non par des techniques corporelles). Contrairement aux psychiatres, les psychologues ne prescrivent pas de médicaments. Et contrairement aux psychothérapeutes, le titre de psychologue est protégé par la loi. Les psychiatres, quant à eux, sont des médecins spécialisés, capables de poser des diagnostics psychiatriques et de prescrire un traitement médicamenteux. Enfin, le terme "psychothérapeute" désigne un professionnel ayant suivi une formation reconnue en psychothérapie (mais il peut être médecin, psychologue ou non, selon son parcours), et ce titre est également encadré légalement en France.
Une dernière nuance importante
Il est aussi utile de préciser une distinction essentielle : certains thérapeutes appliquent une seule méthode, tandis que d’autres ont une approche plus globale et intégrative.
C’est mon cas : je suis thérapeute systémique, c’est-à-dire que je prends en compte la personne dans l’ensemble de son environnement (familial, professionnel, émotionnel, corporel, etc.) et que je m’appuie sur plusieurs outils complémentaires pour adapter l’accompagnement à ce que vous vivez.
Pourquoi c’est important ? Parce qu’un même problème peut avoir des racines multiples. Il ne suffit pas toujours de « parler » ou de « respirer », il faut parfois travailler sur plusieurs niveaux à la fois : les émotions, le corps, les croyances, les automatismes, les relations aux autres, les non-dits familiaux, etc.
En tant que thérapeute systémique, je ne me limite pas à un seul outil. J’utilise la sophrologie pour aider le corps à retrouver un apaisement, la PNL pour questionner les schémas mentaux, le coaching pour avancer concrètement vers vos objectifs, et une posture globale pour mieux comprendre les interactions entre les différentes sphères de votre vie.
On dit souvent : « quand on n’a qu’un marteau, on voit tous les problèmes comme des clous ».Moi, j’ai plusieurs outils dans ma boîte, et je choisis celui qui est le plus adapté à vous, à votre rythme, et à votre besoin du moment.
Comment trouver un coach, un sophrologue ou un thérapeute dans la Drôme (et à Saint-Paul-Trois-Châteaux) ?
Trouver le bon coach ou sophrologue dans la Drôme, et plus précisément autour de Saint-Paul-Trois-Châteaux, peut sembler délicat. Il y a beaucoup de professionnel·les, chacun avec son style, sa méthode, son univers. Et parfois, le site est superbe, les avis sont dithyrambiques… et pourtant, ça ne colle pas.
Alors comment faire ?
Une première piste consiste à faire une recherche locale sur Google avec des mots-clés comme “coach de vie Saint-Paul-Trois-Châteaux”, “sophrologue Drôme”, ou encore “thérapeute bien-être Pierrelatte”. Cela vous permettra d’identifier des praticiens proches de chez vous. Mais attention : ce n’est pas parce qu’un site est bien placé ou joliment présenté que le feeling passera. Le référencement aide à la visibilité, pas à la compatibilité.
Prenez le temps de lire ce que le ou la thérapeute partage. Est-ce que ses mots résonnent pour vous ? Est-ce que son approche vous parle, vous rassure, vous inspire ? Allez voir ses publications, ses vidéos s’il y en a, écoutez sa voix, son ton. Le ressenti compte autant que les compétences.
Et si vous avez envie d’en parler, je vous invite à me contacter — je serai heureuse d’échanger avec vous. Et c’est souvent lors d’un premier échange que vous saurez si vous vous sentez à l’aise, écouté·e, respecté·e dans votre rythme et vos besoins. Il est aussi tout à fait légitime de poser des questions sur les formations, la déontologie, les méthodes utilisées. Un·e thérapeute formé·e, aligné·e et engagé·e sera toujours ouvert·e à ce type d’échange.
Et puis parfois, c’est le bouche-à-oreille qui fait le reste. Une recommandation d’un proche, un nom entendu plusieurs fois… fiez-vous aussi à cela.
Pour ma part, j’ai choisi d’installer mon cabinet à Saint-Paul-Trois-Châteaux car j’y vis, j’y connais le tissu local, et j’ai à cœur d’accompagner les personnes de la région dans un climat de proximité, de confiance et d’humanité. Je travaille aussi à distance pour ceux et celles qui le souhaitent, mais l’ancrage local fait partie de mon engagement.
Parce que oui, au-delà des méthodes, des diplômes et des sites internet, ce qui fait la différence, c’est la justesse de la rencontre.
En conclusion
Se faire accompagner, ce n’est pas un aveu de faiblesse. C’est un acte de courage et de lucidité. C’est reconnaître que, parfois, un regard extérieur bienveillant, une écoute attentive et des outils adaptés peuvent faire toute la différence.
Quel que soit votre chemin, que vous cherchiez à mieux vous comprendre, à dépasser un blocage, à retrouver de l’élan ou simplement à souffler un peu… il existe des professionnels pour vous aider. L’important est de trouver la personne avec qui vous vous sentez en confiance, au bon moment, avec la bonne approche.
Et si vous ressentez cet appel à être accompagné·e, ne l’ignorez pas. Prenez ce premier pas au sérieux. C’est peut-être le début d’un beau changement, petit ou grand.
Si mon approche vous parle, je serai ravie d’échanger avec vous pour voir si nous pouvons avancer ensemble, à votre rythme.
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